Il n’y a de guérison que si, dans le miroir de l’âme humaine se reflète toute la communauté.
Et si, dans la communauté vit la force de l’âme individuelle.
Rudolf Steiner
Dédicace pour Edith Maryon dans « In Ausführung der Dreigliederung ...” novembre 1920
Les quatre lignes directrices du projet
Dynamiser socialement le droit d'usage (usufruit ou location) en tant que bien individuel.
Préserver la propriété ou nue-propriété de biens en tant que bien culturel universel commun.
Augmenter, dans les réserves de l’usager, la proportion disponible pour tous les autres besoins autres que le coût du logement, ou le coût d’accès au sol constructible et cultivable, en émancipant ces besoins de la plus-value et de la rente spéculative immobilière.
Réorienter une partie des revenus du travail et des revenus de remplacement de l'usager, consacrés à des coûts étalonnés par le marché immobilier, vers l’économie (réelle), associative, solidaire et non spéculative.
Agir sur la représentation qui associe un bien immobilier à une valeur marchande
Le fait d’attribuer, de manière concrète, la nature de patrimoine universel commun à la propriété ou nue-propriété d’un bien immobilier quel qu’il soit, afin d’en individualiser l’usage, permet de valoriser ce bien de manière culturelle et non marchande.
La communication et le débat culturel que nécessitent, par exemple, la recherche active de capitaux, peuvent contribuer à modifier la représentation générale qu’un bien immobilier doit obligatoirement avoir une valeur marchande. Cela facilite la remise en question de beaucoup de préjugés économiques.
En d’autres termes, cela favorise la compréhension du fait que ce bien correspond à une valeur universelle commune pour la vie socio-culturelle par sa propriété et à un besoin individuel dans la vie économique par son usage.
La confiance
Un des espoirs du projet, pour les uns comme pour les autres, est de stimuler l’initiative, l’action individuelle.
En permettant que le risque inhérent à celle-ci - qu’il soit limité ou important - ne soit pas pris en « hypothéquant » les conditions matérielles indispensables à l’équilibre existentiel de l’usager et de ses proches.
Il s’agit donc d’investir dans ce qui dynamise le plus fortement l’économie réelle solidaire : la confiance.
L'individualité
L’idée première de la présente démarche est moins de gérer des biens que de soutenir et aider l’individualité humaine dans la libre conception et le libre accomplissement de son projet de vie, dans son effort, son initiative en tout domaine de la vie.
Elle s'inspire notamment du concept d’individualisme éthique issu de l’œuvre du philosophe Rudolf Steiner et présenté dans son ouvrage majeur : « Philosophie de la liberté ».[1]
[1] « La philosophie de la liberté » Éditions Novalis 2012
Des conditions favorables
Le présent projet n’a pas pour objet de dénoncer l’absence de conditions favorables à une vie sociale plus harmonieuse.
La présence de ces conditions est autant une réalité que leur carence est une évidence.
Il vise, au contraire, à démontrer leur existence. Et tend à éveiller le regard capable d’observer leur manifestation, pour rechercher des actions qui ne s’opposent pas à l'évolution naturelle de ces conditions, mais, au contraire, la stimule.
Statuts complets de l'ASBL
Quelques précisions